Avec 549,4 millions d’euros le budget du conseil général ( CG) d’Indre-et-Loire est clairement orienté à la baisse (563 millions d’euro sen 2009). « C’est un budget rigoureux qui préserve l’avenir », a déclaré la présidente Claude Roiron (PS) qui craint aussi «une tension budgétaire sans précédent». L’effet ciseau entre recettes et dépenses se traduit par la dégradation de certains ratios : baisse de l’autofinancement brut (31,42 millions d’euros contre 41,65 millions d’euros en 2009) et du taux d’autofinancement qui tombe à 6,8% contre 9% l’an passé.
De même, l’autofinancement net est quasi nul avec 618.000 euros contre 12,4 millions en 2009. Les dépenses de fonctionnement progressent de 2,7% (86,5 millions d’euros et +1,32% pour la masse salariale). Ces dépenses sont d’abord orientées vers l’action sociale ( +4,19%) avec 61 millions pour les personnes âgées et 60 millions pour la lutte contre l’exclusion (dont 48 millions pour le RSA dont le nombre d’allocataires progressera de 10% en 2010). Le niveau des investissements ( 86,6 millions d’euros) est maintenu au niveau de l’an passé Les infrastructures routières (43 millions d’euros dont 22 pour le boulevard périphérique de Tours) mobiliseront une bonne partie de ces crédits d’équipement.
Pour stabiliser ses recettes de fonctionnement (463,5 millions d’euros contre 462,4 millions d’euros) le CG va augmenter ses taux de fiscalité en moyenne de +3,85% après 12% de hausse en 2009. Cette hausse permettra de gonfler le produit global (107 millions contre 99,9 millions d’euros en 2009), de compenser la chute des recettes de fiscalité indirecte (45,4 millions d’euros, – 20,7%) et des droits de mutation (37 millions soit moins 24,8%)
Au total, le départemental empruntera 54,6 millions d’euros (68 millions d’euros l’an passé) portant l’encours de la dette à 311 millions d’euros avec une capacité désendettement dégradée à 5,5 ans années.
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