Hormis ce projet, nous réduisons la voilure, indique le président de l’agglomération, Georges Frêche, qui annonce un budget «strict». Les dépenses réelles de fonctionnement de l’agglomération progressent de 0,8 % pour s’établir à 276 millions d’euros. Les charges de personnel augmentent de 4,5 %, à 51 millions d’euros. Elles représentent 18,5 % des dépenses réelles de fonctionnement. L’agglomération table en revanche sur une forte diminution des intérêts de la dette, ramenés de 32 à 27 millions d’euros (- 16 %). Elle explique ce recul par la baisse des taux et par une gestion active de la dette, alors que «les prévisions du BP 2009 avaient été réalisées au plus fort de la crise financière, lorsque les taux d’intérêt étaient au plus haut».
L’agglomération verra ses recettes de fonctionnement progresser de 4,2 % pour s’établir à 363 millions d’euros. Le produit attendu des impôts et taxes est de 256 millions d’euros (+ 4,3 %). La dotation globale de fonctionnement est estimée à 76,8 millions d’euros, soit une hausse de 3,4 % par rapport au montant inscrit dans le budget primitif 2009, mais de 0,6 % seulement par rapport au montant notifié (76,3 millions).
L’épargne brute atteint 87 millions d’euros, soit 24 % des recettes réelles de fonctionnement, contre 21 % en 2009.
Des investissements en hausse de 34 %
Les dépenses réelles d’investissement font un bond de 38 % et s’établissent à 376 millions d’euros. Hors remboursement de la dette, leur montant s’élève à 221 millions d’euros (+ 34 %). Les dépenses d’équipement brut par habitant atteignent 535 euros (+ 43 %). Cette augmentation est liée à la construction de la troisième ligne de tramway, qui mobilisera à elle seule 131 millions d’euros.
Le montant prévu de l’emprunt (hors réaménagement de la dette) s’élève à 79 millions d’euros, un chiffre plus de deux fois supérieur à celui du budget 2009 (34 millions d’euros).
L’encours de la dette au 1er janvier est ramené à 546 millions, contre 555 millions un an plus tôt. Cette dette est jugée «saine et sécurisée». Elle est composée à plus de 53 % d’emprunts à taux fixes et ne comporte qu’une part minime (5 %) de produits structurés qui sont, en outre, à faible risque, fait valoir l’agglomération.
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