Avec 65,9 millions d’euros (contre 53,6 millions d’euros en 2009), le budget de l’agglomération progressera de 23% en 2010.
Cette hausse marque avant tout l’intégration des nouvelles compétences «incendie et secours» et «environnement» que les communes ont déléguées à l’agglomération à compter du 1er janvier 2010. Sans cette évolution le budget, qualifié par Alain Tanton, président (Modem) de Bourges plus de prudent mais surtout volontariste aurait affiché une quasi-stabilité.
Avec ces nouvelles charges, les dépenses de fonctionnement (57 millions d’euros) progressent de 28% tout comme la masse salariale (5,5 millions d’euros) qui tient compte de l’intégration de nouveaux personnels. Pourtant, les dépenses d’investissement ( 9 millions d’euros contre 8,8 millions d’euros en 2009 soit -2,46%) vont faire une petite pause avec cependant de grands projets :
- construction d’une pôle commercial et tertiaire dans un quartier (5,8 millions d’euros),
- près de 4 millions pour la technopole Lahitolle,
- construction d’un nouveau bâtiment tertiaire (0,5 millions d’euros), etc.
Pour financer ces investissements l’agglomération qui dégage un autofinancement de 2,6 millions peut compter sur des recettes de TP qui vont progresser de 38% (36,5 millions contre 26,6 millions d’euros) même si les dotations de l’Etat (14,8 millions d’euros) affichent une stabilité parfaite.
Malgré tout, Bourges Plus peut continuer à afficher une santé financière enviée avec une dette de 4 millions d’euros qui sera encore réduite puisque l’agglomération ne lèvera aucun nouvel emprunt.
Thèmes abordés
Régions