Les dépenses de fonctionnement s’établissent à 585 millions d’euros (+6,3%), mobilisées principalement par l’action sociale (64% des dépenses), loin devant l’enseignement, les infrastructures, les transports et les services généraux (chacun représentant 5 à 6% des dépenses). Le social est le seul secteur en hausse (8,8%), les autres sont intégrés dans le budget de “rigueur” voulu par le président, Bernard Bonne.
Dans le contexte de crise économique, la collectivité est aussi amenée à réduire ses dépenses d’investissement à 113,2 millions d’euros, soit une baisse de 7,5%. Les dépenses concernent principalement les infrastructures (40% du total), l’enseignement (14%), le développement économique (13%).
Budget 2010 “difficile à boucler”
Concernant les recettes de fonctionnement (642,5 millions d’euros), la Loire affiche une progression de 4,5%, notamment grâce à la fiscalité directe (278 millions) dont les taux augmentent de 3,5%. La fiscalité indirecte (134,2 millions) reste stable (+0,3%) et les dotations de l’Etat augmentent légèrement à 157 millions (+1,1%).
Le budget 2010 “difficile à boucler”, selon le président de l’exécutif, se traduit aussi par un recours à l’emprunt de 57,5 millions d’euros (+15%), un acroissement de l’endettement net de 10 millions d’euros supplémentaires pour atteindre 37,5 millions et une capacité d’autofinancement de 34 millions d’euros, en baisse de 7,5 millions d’euros (-18%).
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