Ce budget 2010 marque d’abord une décélération des dépenses de fonctionnement qui atteignent 91,4 millions d’euros contre 101,6 millions d’euros l’an passé. Les charges de personnel (49,1millions d’euros ) sont stables avec notamment le renforcement de la filière animation mais également le transfert de certains agents de la ville vers l’agglomération Bourges Plus dans le cadre du transfert de la compétence «environnement cadre de vie».
Mais les frais financiers sont en hausse et atteignent 6 millions.
Dans le même temps, les recettes de fonctionnement sont tout juste maintenues à leur niveau de 2009 : le produit fiscal (57,7 millions d’euros) sera en hausse de 1,4%, un peu plus que l’évolution des dotations et compensation de l’Etat (24,7 millions d’euros). La ville doit donc faire face à un «Etat défaillant» comme le reconnaît le maire Serge Lepeltier (UMP). C’est pourquoi la ville va à son tour instaurer une taxe de séjour touristique qui devrait rapporter 200.000 euros en 2010.
La section d’investissement marque également un recul (69,5 millions d’euros contre 83,3 millions d’euros en 2009, même si les dépenses d’équipement se maintiennent à près de 27 millions d’euros avec de grands chantiers comme la poursuite de plan de renouvellement urbain, la création de nouveaux équipements sportifs ou l’aménagement du centre ville. Pour mener à bien ses projets la ville devra emprunter près de 19 millions alourdissant ainsi la dette à 133 millions d’euros (contre 100 en 2008 et 103 en 2006).
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