Face à «un contexte d’incertitude et de tension sur les recettes» qui risquait d’entraîner un déséquilibre budgétaire dès 2012 le conseil général a décidé de maîtriser «considérablement» ses dépenses de fonctionnement (444,4 millions, + 0.7%) alors que les dépenses d’exploitation ne progressent que de 0,25% tout comme les dépenses d’investissements (211 millions, +0.58%).
Les grands secteurs d’intervention restent :
- l’aménagement du territoire (147 millions d’euros),
- les personnes âgées (65,8 millions d’euros), les personnes handicapées (58 millions d’euros),
- les publics en difficultés (65,9 millions d’euros)
- «enfance et familles» (58,2 millions d’euros).
Les dépenses sociales accusent une nouvelles hausse, en particulier pour le RSA (65,7 millions soit + 29%) tout comme la politique en faveur des personnes âgées ( 63,8 millions d’euros contre 62,2 millions d’euros) ou la PMI (+3.1%).
Dans le domaine des recettes, le Loiret doit faire face à «un retournement brutal de cycle» avec un recul des recettes de 1,38%. Le CG perd ainsi 20 millions de droits de mutations (-30%) alors que les recettes de fiscalité sont stables (187 millions d’euros, +0,22%) tout comme les compensations et dotations de l’Etat (114,5 millions d’euros, +0,24%).
Pour équilibrer ses comptes le conseil général va recourir davantage à l’emprunt (155 millions contre 134 en 2008 et 110 millions d’euros en 2007). Les charges financières s’envolent également de 18,5% en particulier avec l’encours de dette qui a mobilisé 115 millions en 2009.
Cette situation conduit à un recul de 27% de l’autofinancement brut et à «une importante dégradation du taux d’épargne nette» en décroissance de 33 millions d’euros avec un taux de 1,26% soit une chute de 82% par rapport au BP 2009.
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