Jean-François Mayet, le maire (UMP) de Châteauroux qui avait lancé l’an passé la chasse aux frais de fonctionnement obtient de premiers résultats tangibles. Les dépenses de fonctionnement affichent en effet une quasi-stabilité ( 62,5 millions d’euros contre 62,05 millions d’euros) qui résulte d’une maîtrise des charges de personnel (37,3 millions d’euros contre 36,8 millions d’euros) et de la stabilisation des charges de gestion courante et à caractère général.
Malgré tout les frais de personnel représentent encore plus de 59% des dépenses de fonctionnement. Mais les recettes de fonctionnement sont elles aussi proches de la stabilité (67,1 millions d’euros contre 66,5 millions d’euros) avec malgré tout une légère augmentation des recettes de fiscalité directe (24,3 millions d’euros contre 23,2 millions d’euros en 2009).
À l’inverse, les dotations, subventions et participation de l’Etat accusent une légère diminution de 200.000 euros avec en particulier un recul de 250.000 euros du montant de la DSU (dotation de solidarité urbaine). L’épargne disponible se maintient bien (4,6 millions d’euros) et progresse même de 100.000 euros à l’inverse du FCTVA qui perd 700.000 euros pour s’établir à un peu plus de deux millions d’euros.
De même, les intérêts de la dette qui dépassent les 50 millions d’euros sont contenus et même en légère baisse (2,5 millions d’euros contre 2,8 millions d’euros). Mais les dépenses d’investissement (20,6 millions d’euros, + 3,5%) demeurent bien orientées avec notamment des dépenses d’équipement en hausse sensible (14 millions d’euros contre 12,5 millions d’euros). Cela sera notamment possible grâce à un recours plus important à l’emprunt (10,6 millions d’euros contre 6,4 millions d’euros) qui permettra notamment d’apporter de premiers crédits à la création d’une école d’ingénieurs dans le centre ville.
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