«C’est la première fois que je vote un budget sans connaître les recettes», a souligné Alain le Vern, le président de la collectivité. «Ce dernier budget de la mandature se situe cependant dans la dynamique des précédents et nous continuons à assumer nos responsabilités, toujours sans augmentation de la fiscalité malgré l’incertitude des recettes».
Aussi, les dépenses de fonctionnement restent-elles stables à 649 millions d’euros contre 645 millions d’euros en 2 009, à l’instar des salaires, autour de 100 millions d’euros. De même le niveau des dépenses d’investissement à 504 millions d’euros (505 millions d’euros en 2009). Ces dernières vont à l’essentiel des domaines de compétences de la région :
- l’enseignement (279 millions d’euros),
- la formation professionnelle et l’apprentissage (206 millions d’euros),
- les transports (168 millions d’euros),
- l’action économique (75 millions d’euros), en hausse de 3%.
Concernant le FCTVA, la collectivité ayant suivi les procédures en 2009, elle n’a pas à les renouveler pour 2 010.
Côté recettes, les principales taxes, professionnelle et foncière, s’élèvent à 192 millions d’euros, auxquelles s’ajoutent 60 millions d’euros pour les cartes grises. Quant aux dotations de l’Etat, elles représentent 292,8 millions d’euros, dont
- 152 millions d’euros pour la Dotation globale de fonctionnement (DGF),
- 72 millions d’euros pour la DFP,
- 8 millions d’euros pour la Dotation générale de décentralisation (DGD).
Côté emprunt, le niveau 2 010 s’élève à 236 millions d’euros contre 226 millions d’euros en 2009. Le stock de dette au 31 décembre 2009 atteint 221 millions d’euros contre 157 millions d’euros au 31 décembre 2008. Aucun produit toxique n’est recensé dans l’emprunt. De son côté, la capacité d’autofinancement s’élève à 126 millions d’euros alors qu’elle était de 144 millions d’euros en 2009.
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