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Baromètre Afnor sur la qualité de l’accueil : les villes de moins de 30 000 habitants sont les mieux classées

Publié le 25/06/2013 • Par Claire Chevrier • dans : A la une, Actu Emploi, France, Toute l'actu RH

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L’Afnor a dévoilé, mardi 25 juin 2013 à Rouen, le palmarès de la deuxième édition de son baromètre sur la qualité de l’accueil dans les collectivités de plus 5 000 habitants.

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Ce sont 740 citoyens-mystères et habitants qui sont allés auditer près de 200 villes volontaires avec des demandes de renseignements, d’actes (de naissance, de mariage, de décès, d’inscription sur les listes électorales) ou encore des réclamations, selon les mêmes scénarii. Tous les modes de contacts (téléphone, mails, courriers et visites) ont été testés.

Et le résultat est sans appel… « Les villes à taille humaine ont les meilleurs scores : les 20 premières du classement général ont moins de 30 000 habitants », constate Halimah Pujol, responsable secteur public du Groupe Afnor. Sarlat cette année remporte le palmarès, suivie d’Amboise.

Les moins bons scores des plus grandes villes s’expliquent probablement par le flux plus important de personnes à accueillir, mais aussi par le fait que les mairies annexes ont un niveau de qualité moindre.
« Il y a 20 points d’écart entre le score des hôtels de ville (avec une note de 71,7 sur 100) et celui des mairies annexes (51,6 sur 100) » souligne Halimah Pujol. Ces dernières ont plus souvent des problèmes de signalétique, et des horaires d’ouverture plus restreints.

Les canaux directs les plus efficaces – « Un habitant est mieux servi s’il utilise les canaux directs, notamment le téléphone (avec une note de 86,6 sur 100) et la visite physique (71,3), plutôt que de s’adresser à sa mairie via les canaux à distance. La prise en charge de l’usager via le mail et le courrier, avec respectivement des notes de 66,4 et 55,9, obtient de moins bonnes performances », souligne Halimah Pujol.
Comme l’année passée, la prise en charge de l’usager est meilleure sur le début de son parcours (accès et information orientation). Le traitement de la demande et des réclamations est plus difficile.

Encore des efforts sur les réclamations – « La gestion des réclamations n’est pas incarnée dans la collectivité. Tout est très dispersé dans les services, et la responsabilité en est donc diluée. C’est un axe d’amélioration sur lequel nous travaillons », reconnaît Nathalie Mondanel, chargée de mission auprès du DGS de la ville de Clermont-Ferrand sur le projet de la modernisation de la collectivité. Participant pour la première fois au baromètre, Clermont a eu la bonne surprise d’arriver deuxième des villes de plus de 100 000 habitants, après Bordeaux, et avant Paris.

« Suite aux résultats du premier baromètre, nous avons organisé une enquête de satisfaction. Nous avons également mis en place des procédures pour le suivi des réclamations. L’objectif est d’homogénéiser les pratiques des différents pôles. Nous avons formalisé les délais de première réponse, et étudié comment traiter sur le fond ces réclamations », ajoute Séverine Geffroy, responsable du pôle citoyenneté et solidarité à la ville de Betton, qui a obtenu le prix de la meilleure progression.

Améliorer ses procédures – Les résultats du baromètre sont souvent à peu près en ligne avec les études d’opinion. « Cependant, le baromètre nous permet de nous comparer aux autres collectivités, de voir nos marges de progression », souligne Séverine Geffroy. « Nous allons pouvoir identifier les chantiers d’amélioration à partir d’une base qui est factuelle et donc consensuelle. Les agents ne percevront pas comme un jugement les résultats du baromètre, qui découle d’une enquête mystère, contrairement peut-être à une enquête d’opinion qui est perçue comme moins objective », souligne Nathalie Mondanel.

Motiver les équipes – Sur les projets comme ceux de la qualité de l’accueil, il y a un enjeu au quotidien : il faut réussir à maintenir l’effort des collaborateurs sur la durée. Le baromètre devient alors un outil de management. « Avoir remporté la deuxième place des plus de 100 000 habitants est un facteur de motivation supplémentaire pour les agents, et cela permet de valoriser leur travail », explique Nathalie Mondanel.

La mention spéciale obtenue par Betton est aussi un élément qui va être repris en communication interne. « Cela nous permet de valoriser le fait qu’il y a eu des efforts de fait, et que ces efforts ont été remarqués. Ce résultat touche et concerne la collectivité entière. Car si l’accueil est la vitrine, derrière, les services doivent faire remonter les bonnes informations au bon moment », conclut Séverine Geffroy.

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Baromètre Afnor sur la qualité de l’accueil : les villes de moins de 30 000 habitants sont les mieux classées

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MESTRE

26/06/2013 08h06

J’ai lu attentivement l’article sur les réclamations. Je me permets simplement d’attire votre attention sur deux points que je ne vois pas dans l’article:
Le premier concerne les canaux par lesquels arrivent les réclamations. Il s’agit du courrier classique, des courriels, des fax, mais aussi de la téléphonie et de l’accueil physique. Il est essentiel de traiter le réclamant de la même façon quel que soit le canal, et de piloter les réclamations en séparant les canaux et les motifs.
Le deuxième point sur lequel je me permets d’insister est la réponse. Personnellement, je réalise pour des grandes entreprises des formations sur les réclamations et j’aborde le traitement en précisant que nous sommes dans une relation humaine entre le réclamant et l’agent de la collectivité. Dans le cas de réponse au téléphone ou en face à face, il est nécessaire de s’approprier des techniques pour faciliter la relation et faire en sorte que la réponse efficace et ne génère pas une autre réclamation.

Alain MESTRE « Manager Humain »

Pad

28/06/2013 11h44

J’interviens car j’ai évolué à la fois dans l’industrie et dans des collectivités territoriales entre 5000 et 20000 habitants. J’ai travaillé 13 ans à la Direction Qualité d’un Groupe de 10000 personnes et j’ai été acteur de l’obtention de sa certification ISO 9001:2000. L’une des collectivités avait pour challenge d’étendre sa certification Qualiville à tous ses services et j’y ai participé. C’est dire que cet article me plonge dans un univers familier et j’ai pu mesurer toute la différence entre privé et public.

Est-ce fondamentalement par culture, j’ai constaté un fossé énorme entre le privé pragmatique et professionnel certainement lié à son activité à forte valeur technique, et le public très ancré dans des schémas immuables jusqu’à être archaïques. Et c’est peu dire que le public est surprenant par la contradiction qui existe entre la mission de service public qui anime réellement ses agents et sa manière d’être en terme de communication, bien entendu, pas au sens politique du terme.

Les collectivités croulent aussi sous le poids d’une administration pesante où les agents ont peu le mot à dire sinon même d’être écrasés par une hiérarchie omnipotente et d’élus qui se croient pour certains – surtout dans les petites communes – sortis de la cuisse de Jupiter. En un mot, si le Maire et le DGS ne sont pas moteurs du progrès et de vrais managers, toute la différence s’en ressentira sur l’image donnée par la ville.

Qualiville est loin d’être un ISO 9001 et la confusion n’est pas de mise. Qualiville est une façade, certes louable dans son action si elle est correctement appliquée, mais n’est pas forcément le reflet profond d’un esprit « Qualité ». Les facettes pour offrir un service au public de qualité – qu’on peut traduire en satisfaction client dans le privé – sont multiples par la richesse même des actions d’une collectivité tournée vers le public.

En tant que Directeur des Services Techniques, j’ai appliqué dans mon travail les mêmes réflexes que ceux qui m’animaient dans le privé et j’attache en particulier une importance à la communication. Ainsi, répondre aux courriers et à mes – très nombreux – mails est un incontournable mais, homme de terrain et réactif, ces réponses pouvaient souvent se traduire par une prise de contact téléphonique et même par la rencontre avec un administré dans une démarche résolution de problème. Et, là, ma communication se traduit directement par mes actes dans un esprit d’ouverture et de dialogue. Donc, le jour où le Maire a affirmé qu’il voulait qu’il soit donné suite à tout courrier entrant en mairie, je me sentais à l’aise de dire y adhérer à 100 %. Sauf que cela s’est traduit par le DGS à faire systématiquement du courrier papier… même si l’objet du courrier avait déjà eu sa réponse. C’est donné une image négative d’une lourdeur administrative. C’est ainsi que j’ai découvert l’existence d’un logiciel de suivi de courrier.

Il n’y a pas plus contrasté que la FTP, pas seulement par mon travail mais aussi par mes démarches de recherches d’emploi. A l’extrême bien, je reçois une lettre accusant réception, puis une lettre signifiant l’étude de ma candidature, enfin, une lettre regrettant de ne pas retenir celle-ci ; mes mails reçoivent une réponse personnalisée ; un entretien fait l’objet d’un contact complet et d’une gestion jusqu’à la conclusion du processus de recrutement. Cet exemple est très rare. A l’extrême mauvais, aucune réponse, aucun suivi, des rendez-vous annulés sans suite, des entretiens qui n’ont pas d’aboutissant, des relances qui restent lettres-mortes, des mails qui se perdent dans un silence assourdissant. Et là, il faut moult doigts pour les compter. Entre les deux, il y a de tout (les administrations de l’Etat ne font pas mieux, dont les services même se dégradent malgré une Charte Marianne qui se résume trop souvent à une affiche perdue dans le coin d’un mur).

Toujours en tant que chercheur d’emploi, je peux assurer qu’il y a de tout sur les sites Internet des différentes entités de la territoriale. Au mieux, il y a des merveilles d’ergonomie et de complétude d’informations ; au pire, on se sent perdu dans un amas hermétique. Ainsi pour les uns, la communication et créer un press-book est un plaisir ; pour les autres, je crise et il m’arrive d’arriver en entretien les mains vides.

Et puis, la qualité d’un service tourné vers le public ne s’arrête pas à l’accueil ou aux structures disponibles. J’ai pour exemple extrêmement pénible une Maison de l’Entreprise et de l’Emploi liée au réseau informatique de la Ville, une ville qui n’a aucune notion du réel besoin d’un chercheur d’emploi, qui fait de l’administratif à outrance et qui ne fait donc montre d’aucun pragmatisme opérationnel, et dont les moyens sont une honte (pannes ou indisponibilité, dysfonctionnements récurrents, non maîtrise des moyens mis en place). Ecrire au Maire – ancien élu chargé de la communication !!! – aboutit systématiquement à une non-réponse. Ce qui démontre le chemin qui reste à parcourir pour obtenir de nos interlocuteurs publics d’avoir a minima du savoir-être et du savoir-vivre.

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