L’action des intercos en matière de politique de la ville est actuellement contrastée, inégale, selon une enquête de l’AdCF de février intitulée « Recensement des pratiques intercommunales de la politique de la ville ».
58 % des conventions signées avec l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé) et 29 % de celles signées avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) le sont par des communautés.
Et la définition de l’intérêt communautaire pour l’exercice de la compétence « politique de la ville » est « assez hétérogène », comme l’illustre le graphique ci-dessous :

Mais les écarts sont grands. L’étude cite l’exemple de la communauté urbaine du Grand Nancy, qui en compte 32. Dans le même temps, certaines agglos ne dédient aucun ETP à cette compétence, ce qui est le cas dans 7 des 48 agglomérations répondantes.
Enfin, les budgets médians consacrés à la politique de la ville peuvent passer du simple au triple.
En bref, la situation va devoir beaucoup changer avec la politique de la ville nouvelle version présentée par le Premier ministre le 19 février.
Des mécanismes de solidarité financière renforcés sont prévus. Actuellement, 48 % des communautés affirment ne pas avoir mis en place de mécanismes internes de solidarité financière avec les communes – 29 % annoncent en disposer.
Faible capacité de coordination – Au rang des améliorations à apporter, la coordination des actions « politique de la ville ». Les politiques communautaires « souffrent d’une faible capacité de coordination entre elles ».

En la matière, l’AdCF attend beaucoup de la réforme annoncée. « Le contrat unique d’échelon intercommunal contribuera à clarifier la responsabilité des présidents d’EPCI dans l’animation du volet cohésion sociale et urbaine du projet de territoire. »

Et 33 % ne disposent pas d’outils de suivi, d’observation et/ou d’évaluation de la politique de la ville propres à leur territoire…
Références
			
		
				
		

			 	
						
						
						
						

