Certes, le nombre d’émetteurs directs reste modeste (une quinzaine). Mais il est symptomatique d’observer des collectivités de taille moyenne s’y lancer avec succès.
Et l’abondance des procédures de notation financière en cours laisse augurer un nouveau bond en 2013.
UN ENVIRONNEMENT DEVENU FAVORABLE
Le financement obligataire consiste à aller chercher l’épargne long terme à sa source, auprès des gros investisseurs (assurances, caisses de retraites, …), voire du grand public, sans recours à l’intermédiation bancaire.
Il resta longtemps marginal de par son manque de compétitivité (et aussi une certaine rigidité), hors quelques cas de très grosses collectivités. Rappelons que, avant la crise financière, les banques prêtaient activement à marge quasi-nulle, pour des raisons avouables (le faible ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Finances
Cet article fait partie du Dossier
Les emprunts obligataires en voie de démocratisation
1 / 8
article suivantSommaire du dossier
- La démocratisation de l’emprunt obligataire
- Les collectivités toujours aussi actives sur le marché de l’obligataire
- Emission obligataire groupée : plus de 600 millions d’euros levés
- La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines lève 20 millions d’euros
- Retour sur le succès de l’emprunt obligataire de Cergy-Pontoise
- Emission obligataire : opération réussie pour la Seine-et-Marne
- Programme EMTN : l’exemple du Limousin
- Emission obligataire : Le Nord-Pas-de-Calais réitère avec succès l’expérience de l’emprunt « durable »
Thèmes abordés