C’est une déception pour le haut cadre de la FPT qui a donné à son courrier l’objet suivant : « Et la territoriale, Monsieur le secrétaire général de la Présidence de la République ? » Le nombre de territoriaux nommés au sein des cabinets ministériels se compte « sur les doigts d’une main ».
« Pourquoi priver l’action gouvernementale des compétences (…) de fonctionnaires de terrain, gestionnaires de qualité, familiers du travail au quotidien avec les élus pour la conception et la mise en œuvre de politiques publiques ? », s’interroge-t-il notamment.
Le DGS de la communauté d’agglomération Plaine Commune (Seine-Saint-Denis) interpelle aussi : « Faut-il être passé obligatoirement par l’ENA pour avoir l’honneur de servir la République au plus haut niveau de l’Etat ? », alors qu’il existe des cadres dirigeants territoriaux « remarquablement formés maintenant depuis 20 ans par une autre grande école de la fonction publique, l’Institut national des études territoriales ».
Porte-parole d’une grande majorité de la profession – « Je sais me faire le porte-parole d’une grande majorité de la profession qui ne comprend pas cette non reconnaissance de la diversité et de la richesse de la FPT issue des grandes lois de décentralisation », écrit encore l’administrateur.
Non sans indiquer être convaincu qu’il s’adresse à « un décentralisateur et un ami de la territoriale », Pierre-René Lemas ayant en effet notamment travaillé à l’élaboration de la loi du 26 janvier 1984 qui crée la FPT et exercé les fonctions de DGCL.
Références