« Pour la première fois depuis 11 ans, les dépenses de personnel et les achats de biens et services ont régressé, rapporte cette note. La croissance des prestations sociales, très dynamique depuis la crise sous les effets des stabilisateurs automatiques et des mesures discrétionnaires de solidarité, a commencé à faiblir sous l’effet du recul du chômage dans plusieurs pays européens en 2011. »
Concernant le déficit du secteur public local, les auteurs constatent qu’il s’est réduit, passant de 0,8 % du PIB en 2010 à 0,7 % en 2011. « Cette diminution du besoin de financement a résulté en grande partie du sursaut des recettes fiscales infranationales, qui ont augmenté de 5,5 % en volume, alors qu’elles s’étaient fortement contractées sous les effets de la crise. »
Quant à l’encours de dette infranationale, il a ralenti sa progression (+ 3,1 %) pour s’établir à 1 563 milliards d’euros en 2011, représentant 12,4 % du PIB et 15,0 % de la dette publique. Pour le seul niveau local (c’est-à-dire hors entités fédérées et quasi-fédérées), ces chiffres tombent à 743 milliards d’euros, soit 5,9 % du PIB et 7,1 % de la dette publique, indique la note.
Références
Note d'analyse des finances publiques territoriales de l'Union européenne - Dexia crédit local-CCRE - juillet 2012
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