L’argument étant que ces mêmes taux forwards n’intègrent pas le maintien du plancher à 1,20 de la Banque nationale Suisse (BNS) et que le pricing se fait sur des niveaux inférieurs à ce plancher. Ce phénomène générerait une surcharge du coût de sortie, et devrait donc dissuader les vendeurs d’options de se couvrir.
Or, il nous semble évident que prendre pour acquis le maintien du taux plancher par la BNS revient à parier (entre autres) sur une sortie de crise de la zone euro, anticipation dont la réalisation – bien que fortement souhaitable – semble loin d’être acquise aujourd’hui !
Effectuer ce genre de pari aujourd’hui nous semble dès lors périlleux, et fonder une stratégie financière sur un tel pari, très peu prudente. Au contraire, le contexte impose un retour ...
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