Un taux de prélèvement obligatoire de 44,5 % en loi de finances initiale, un taux de dépense publique de 56,2 %, en 2010, contre 50,3 % en moyenne dans l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ces chiffres, conjugués avec une prévision de croissance pour 2012 à 0,7 % et un plan de réduction du déficit présenté en novembre dernier à Bruxelles qui prévoit une baisse des dépenses publiques de 74 milliards d’euros, constituent le décor inquiétant de l’état de nos finances publiques.
Dans ce contexte, Bercy prépare des coupes sombres qui n’épargneront pas les administrations publiques locales (Apul).
L’Etat considère qu’avec la révision générale des politiques publiques (RGPP), il a réalisé des efforts sans précédents, supprimant 87 500 ...
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