Accueillir les victimes d’infraction, les informer sur leurs droits et les accompagner tout au long d’une procédure judiciaire parfois longue et toujours éprouvante : c’est l’ambition portée au quotidien par des centaines d’associations dites d’aide aux victimes, présentes sur le territoire. Des structures qui connaissent depuis plusieurs années un effondrement de leurs ressources financières et qui n’en sont pas moins sollicitées pour mettre en oeuvre une politique publique qualifiée de prioritaire par le gouvernement.
La nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance en fait d’ailleurs l’un des trois programmes d’action à mener pour la période 2013-2017.
Schéma territorial cohérent – Principal financeur, à hauteur de 70 % du budget, les collectivités s’impliquent ...
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- Juridique
La directive européenne 2012/29/UE du 25 octobre 2012, dont la transposition est prévue avant fin 2015, fixe le cadre minimal des droits, soutien et protection des victimes.
Selon l’Inavem, la France devra renforcer deux postures : « aller vers les victimes, au plus près de l’infraction : la proactivité participant de l’effectivité des droits » et « procéder à une évaluation personnalisée de leurs besoins ».
- Avantages
1) Une large information sur les droits.
2) Une prise en charge juridiqueet un soutien psychologique dans une dynamique de restauration.
3) Le niveau de satisfaction des victimes ayant eu recours aux associations est très bon.
- Inconvénients
1) La multiplicité des intervenants et le risque de superposition des dispositifs.
2) Les associations ne sont pas toujours connues des victimes.