C’est un débat inextricable, un dialogue de sourds qui oppose depuis des années les décideurs locaux et la communauté scientifique. En ligne de mire : l’impact des systèmes de vidéosurveillance (officiellement rebaptisée « vidéoprotection ») sur la délinquance de voie publique.
Pour les uns, les caméras contribueraient activement à la diminution de l’insécurité en dissuadant les potentiels délinquants de passer à l’acte.
es autres estiment, études internationales à l’appui, que leur effet dissuasif est en réalité limité, notamment sur la voie publique. Et s’interrogent en conséquence sur les budgets importants dévolus à cet outil qui, de surcroît, menacerait les libertés publiques.
Polémique, le débat pointe en réalité l’absence totale d’évaluation fiable et indépendante sur les effets ...
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