L’année 2017 marque le quarantième anniversaire de la politique de la ville mais, pour beaucoup d’élus, elle est désormais associée à l’annonce brutale, en plein cœur de l’été, d’une réduction de 11 % des crédits dédiés aux contrats de ville.
Tous n’ont pas encore reçu la répartition précise de cette coupe budgétaire dans leur commune, mais, dans les villes où le courrier de la préfecture est déjà arrivé, la colère et l’incompréhension dominent. « Nous avons découvert, le 7 août, que le gouvernement allait ponctionner sauvagement, et sans préavis, 15,11 % de notre enveloppe politique de la ville », rapporte ainsi Frédéric Burghard, maire (LR) de Luxeuil-les-Bains (6 900 hab., Haute-Saône).
Cette mesure représente une diminution de 6 502 euros sur les actions financées par la politique de la ville, ainsi que le remboursement de 1 000 euros déjà perçus par l’Association des centres sociaux luxoviens. Cela signifie notamment l’annulation d’une permanence supplémentaire au centre d’information sur les droits des femmes et de la famille ou encore la baisse de l’enveloppe consacrée au financement du permis de conduire pour les jeunes.
« Coup de canif dans le dialogue État-collectivités »
A Chanteloup-les-Vignes (10 200 hab., Yvelines), la ponction s’élève à 43 500 euros, dont 18 000 qui, là encore, doivent être remboursés. « Près de 85 % des actions avaient déjà été lancées dans le département. L’argent non engagé ne suffisait pas, donc le gouvernement s’attaque à celui déjà perçu ...
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