C’est devenu un leitmotiv des communications gouvernementales : les délinquants seraient de plus en plus jeunes et de plus en plus violents. Les vives tensions qui frappent ces derniers jours plusieurs villes moyennes n’échappent pas à cette sémantique effrayante. Au point que certains élus comme le maire de Limoges n’hésitent pas à parler d’« enfants soldats » pour qualifier les mineurs participant aux affrontements de groupe contre la police.
Mais peut-on réellement parler d’une explosion des violences commises par les jeunes ? Que nous disent les statistiques de l’évolution de cette délinquance des mineurs ? Et comment l’expliquer ? La Gazette a posé la question à Valérian Benazeth, docteur en science politique à l’université de ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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