De 2008 à 2009, environ 4 000 familles auraient contracté ces fameux emprunts toxiques. Leur structure est moins complexe que celle des emprunts accordés aux collectivités locales : il s’agissait, pour la BNP, de proposer aux particuliers d’emprunter en franc suisse et de rembourser en euro.
Mais le dispositif commercial était assez pervers : « Nous n’avons pas contracté ces emprunts directement auprès de la BNP. Ce sont des intermédiaires, comme des gestionnaires de biens ou des agences immobilières, qui nous les ont proposés dans le cadre d’un projet immobilier. Pour nous, il s’agissait de constituer ou de valoriser un patrimoine via un investissement locatif. Les intermédiaires nous présentaient les emprunts dans un package en nous expliquant que c’était le ...
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