«L’intelligence artificielle vous rend-elle misogyne ? » se demandait l’association Dirigeantes et territoires, forte de 300 adhérentes, en immense majorité des directrices générales adjointes ou des services, et de cabinet, lors d’une conférence organisée à Marseille, le 18 janvier. « Toutes nos membres, dans leur quotidien professionnel, croisent de plus en plus cette question-là. Elle est incontournable dans nos différents métiers », appuie Dayana Chamoun-Fievée, présidente de l’association.
Données d’entraînement (utilisées pour faire fonctionner un système d’IA) biaisées, impact sur les métiers, sous-représentation des femmes dans la filière numérique… les interrogations soulevées par l’arrivée de l’IA, en particulier générative, c’est-à-dire capable de générer des contenus, sont multiples. Et les collectivités commencent à se pencher dessus.
Des directrices qualifiées d’adjointes
« Le domaine de “l’apprentissage machine” présente des biais importants en raison du manque de représentativité dans les données d’entraînement, conduisant à des discriminations de genre, sociales et raciales, par exemple », relève le conseil citoyen du numérique responsable, qui a rendu son point d’étape en février à la suite de la saisine par la ville de Rennes sur le sujet de la place de l’IA dans la vie de ses administrés.
A la métropole de Montpellier, la convention citoyenne, qui a planché sur l’IA et dont l’avis n’a pas encore été dévoilé, s’est aussi préoccupée de cette thématique et a intégré à sa réflexion la lutte contre l’iniquité de genre. « L’IA générative opère des ...
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Gazette des Communes