Tout juste reconduite dans ses fonctions de secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté et de la ville, Sabrina Agresti-Roubache a annoncé, le 12 février, un « Beauvau de la prévention de la délinquance » et le lancement d’« une grande concertation de rénovation de la politique de la prévention de la délinquance ». Objectif : « faire remonter les idées » du terrain pour mieux prévenir une criminalité réputée à la hausse. Mais aussi préparer la suite de la Stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024, qui expire cette année.
En novembre dernier, déjà, lors des états généraux de la sécurité locale organisés par « La Gazette », le secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, Etienne Apaire, avait posé les jalons de cette vaste concertation et annoncé l’installation d’un comité de pilotage. Trois mois après, il lève le voile sur la méthode que le gouvernement entend suivre, ainsi que sur les axes de travail, et confirme à « La Gazette » le lancement d’une nouvelle stratégie « avant l’été ». Entretien.
Vous avez donné le coup d’envoi des travaux pour préparer la future Stratégie nationale de prévention de la délinquance. Un comité de pilotage a été installé le 19 janvier. Quelle est l’ambition du gouvernement ?
Comme l’ont souhaité le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et la secrétaire d’Etat, Sabrina Agresti-Roubache, nous voulons inscrire la future stratégie ...
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