La France a connu au début du mois de juillet un épisode de violences urbaines d’une grande intensité, y compris dans des communes réputées tranquilles. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Depuis la fin des années 1970 et le début des années 1980, l’État a conscience des difficultés tous azimuts que connaissent les habitants de ces territoires. Pourtant, en dépit de tout l’argent qui a été injecté, de tous les dispositifs mis en œuvre, les indicateurs restent au rouge, avec un déficit d’équipements publics, des transports défaillants, ou encore un taux de chômage élevé.
Aujourd’hui, nous en sommes à la troisième ou quatrième génération d’habitants dans ces quartiers. Les émeutiers de 2023 sont les enfants de ceux de 2005. La précarité n’est plus un épiphénomène, avec de temps en temps des ...
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