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[Interview] Elections professionnelles : votez !

Élections professionnelles : « Solidaires-Sud préfère le travail quotidien sur le terrain »

Publié le 28/11/2022 • Par Véronique Vigne-Lepage • dans : France, Toute l'actu RH

Sidhoum Slim_SudCTSolidaires_DR
SS
Pour éclairer le vote des agents (par voie électronique dès le 1er décembre, et dans les urnes le 8 décembre), la Gazette des communes publie une série d'interview des représentants des personnels territoriaux. Aujourd'hui, les positions et revendications de Solidaires-Sud Collectivités territoriales, par la voix de Slim Sidhoum, membre du bureau fédéral.

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A ceux qui voteront pour la première fois, comment définiriez-vous votre syndicat ?

Sud est un syndicat jeune, né lors des grandes grèves de 1995 et qui a rejoint Solidaires pour mettre les moyens en commun. Il s’agit d’une union syndicale, non pas d’une confédération : il n’y a pas de hiérarchie et, pour prendre une décision, soit nous trouvons un consensus, soit nous la reportons. Cela prend plus de temps mais permet une conception très stricte de la démocratie. C’est la même qui nous a conduit à créer Sud Collectivités- Solidaires par scission d’avec la CFDT. Par ailleurs, pour éviter l’écueil de la bureaucratisation, tous ceux qui ont des responsabilités nationales continuent à militer dans leur syndical local. Le siège au conseil supérieur nous a apporté des moyens nouveaux et nous sommes plus présents au niveau national, mais cela reste nos fondamentaux.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres syndicats de la territoriale ? en quoi votre conception du dialogue social diffère ?

Le mode de fonctionnement que j’ai décrit impacte la conception que nous avons des instances : nous ne concevons pas de siéger sans s’appuyer sur les agents, syndiqués ou non. Quand on doit revoir les temps de travail, l’organisation, par exemple, on se tourne d’abord vers les personnels, par notre syndicat local. Après, la manière de porter leur parole dépend de notre capacité à mobiliser les collègues : la grève, des pétitions… peu importe, pourvu que cela soit visible de l’autorité territoriale. Pour qu’il y ait dialogue social, il faut un rapport de forces.

Quelles revendications portez-vous pour les agents territoriaux au niveau national, c’est-à-dire au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale ?

Les citer toutes est difficile car elles sont conséquentes. Il y a l’arrêt de tout ce qui est privatisation ou externalisation de fonctions, car nous sommes des défenseurs acharnés du service public. L’égalité femmes-hommes est une autre question sur laquelle nous nous acharnons, car la fonction publique territoriale est très féminisée : Il faut un plan de rattrapage pour une vraie égalité salariale. Mais nous demandons aussi pour tous une progression forte de la valeur du point d’indice, une augmentation immédiate générale de 400 € nets et aucun traitement indiciaire sous 2000 € nets. Enfin, sur les violences sexuelles au travail, nous voulons une obligation de résultats.

Votre syndicat est signalé absent au CSFPT, pour quelles raisons ?

En ayant un siège, nous y avons un titulaire et deux suppléants, qui doivent se partager entre le bureau, les plénières et 5 formations spécialisées (où il faut être présent pour pouvoir déposer un amendement), sans compter le travail local et avec l’interpro. Les organisations syndicales ne peuvent pas désigner d’autres personnes pour les formations spécialisées, comme c’est le cas dans les autres conseils supérieurs. Nous avons demandé une modification du règlement intérieur en ce sens, mais tous les syndicats, sauf la CGT, ont refusé. Nous y allons donc de temps en temps, sur des questions spécifiques, comme celle des assistants familiaux. A choisir, nous préférons faire le travail quotidien sur le terrain.

Comment appréhendez-vous la fusion des instances de dialogue social ?

La réforme des instances a vidé celles-ci de leurs prérogatives. La CAP ne sert plus à grand-chose et nous déplorons la disparition du CHSCT en tant que tel. On s’était emparé de cet outil, notamment pour la prévention. On avait le nombre de personnes adéquat pour faire ce travail. Mais désormais, seuls les élus au CST peuvent siéger dans la formation spécialisée, avec le risque qu’ils ne fassent plus que ça et ne puissent plus se déplacer sur le terrain. La prévention est un énorme travail si on veut bien le faire.

S’agissant du taux de participation, vu le contexte, pressentez-vous un regain pour le vote ?

Les derniers scrutins ont été marqués par une baisse du taux de participation, alors qu’avant, il était bon dans la territoriale. Le problème, pour ces élections, est que le mandat a été très compliqué par le covid. On n’a pas pu aller sur le terrain, même si l’action des CHSCT a été importante pendant la crise. Le contexte est aussi celui du vote électronique qui se répand et on sait qu’il n’est pas favorable à une bonne participation, particulièrement chez les agents de catégorie C. Quant aux grèves, celle du 10 novembre a eu des participations relativement importantes localement, comme cela a été la cas depuis 2 ou 3 ans lors de mobilisations des animateurs ou des bibliothécaires. Cela aura-t-il une influence sur le vote ? Ce n’est pas évident…

Solidaires Fonction Publique revendique

  • l’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction Publique
  • une augmentation générale des salaires de 400 € net par mois (soit 85 points d’indices supplémentaires) et la revalorisation des grilles de carrière,
  • une indexation des traitements sur l’inflation
  • le respect des lois et règlements en matière de santé et sécurité au travail
  • une retraite à 60 ans à taux plein, un départ anticipé de 5 ans en catégorie active, et le retour à 37,5 annuités de cotisations
  • la revalorisation des carrières des filières féminisées (éducation, santé, social et médico-social…)
  • la suppression des exonérations des cotisations sociales (75Mds€) et une cotisation sociale sur les dividendes
  • le partage du travail : 32 h par semaine sans perte de salaire ni flexibilité

 

Cet article fait partie du Dossier

Les élections professionnelles 2022 ouvrent une nouvelle ère du dialogue social

Sommaire du dossier

  1. Dialogue social : du bout des lèvres
  2. Elections professionnelles : le vote électronique n’a pas favorisé la participation
  3. Élections professionnelles : participation en berne et chassé-croisé des organisations syndicales
  4. Aux urnes, fonctionnaires !
  5. Elections professionnelles : consultez les résultats dans les collectivités
  6. Stanislas Guerini : « Nous avons besoin d’un dialogue social fort »
  7. Mobilisation générale pour retrouver le chemin des urnes
  8. Élections professionnelles : vigilance de tous les instants sur le vote électronique
  9. Élections professionnelles : « La CGT ne négocie pas les reculs sociaux »
  10. Elections professionnelles : « La CFDT sait montrer ses lignes oranges »
  11. Élections professionnelles : « FO ne confond pas négociation et concertation »
  12. Élections professionnelles : « l’Unsa utilise systématiquement son droit à l’amendement »
  13. Élections professionnelles : « Il est important que les apprentis se mobilisent »
  14. Élections professionnelles : « Solidaires-Sud préfère le travail quotidien sur le terrain »
  15. Élections professionnelles : « La FSU raccroche ses revendications métiers à d’autres, plus larges »
  16. Élections professionnelles : « Le SNDGCT milite pour la reconnaissance statutaire des DG »
  17. Élections professionnelles : « La FA-FPT privilégie la politique des petits pas »
  18. Elections professionnelles : opération déminage sur le vote électronique
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