Ils sont jour et nuit derrière les caméras de vidéosurveillance des collectivités. Dans l’ombre des 900 – environ – CSU français, ces opérateurs font face à des murs d’images captées par les caméras de surveillance de la voie publique. Leur rôle ? Traquer des incidents, retrouver d’anciennes bandes pour répondre à des réquisitions judiciaires ou rédiger des rapports après une intervention.
« L’opérateur doit être observateur de ce qui se passe, faire l’interface avec les partenaires et être capable de rendre compte par écrit », résume Olivier Degeorges, directeur de la formation « sécurité publique » au CNFPT.
Profils hétérogènes
Vingt ans après l’essor controversé de la surveillance par vidéo, au début des années 2000, la fonction, plus qu’un métier dont on ignore les effectifs exacts, est toutefois à géométrie variable. Suivant les collectivités, outre la vidéo, les tâches des agents diffèrent, de la télésurveillance des bâtiments municipaux à la surveillance d’un tunnel. Une hétérogénéité que l’on retrouve dans les profils.
De manière assez attendue, on y retrouve
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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