Les données à fin 2021-début 2022 ne sont pas encore disponibles, mais nul doute que le nombre d’arrêts de maladie liés au Covid-19 a augmenté dans la FPT. Le législateur a prévu la suspension du jour de carence jusqu’au 31 décembre 2022 pour les agents publics testés positifs, mais la date peut être avancée si la situation sanitaire s’améliore. En parallèle à ce type d’absence, on trouve les différents régimes d’autorisations spéciales d’absence (ASA) : pour garde d’enfants, en cas de fermeture de classe ou de crèche, pour la propre vaccination de l’agent ou celle de ses proches.
Le 10 janvier, la direction générale de l’administration de la fonction publique est venue préciser que si le délai de rendu du test est plus long qu’usuellement, l’agent doit télétravailler, et si ses missions ne sont pas compatibles avec ce mode d’organisation, il est mis en ASA jusqu’au résultat du test… Une multitude de situations difficile à anticiper alors qu’il faut assurer la continuité des services publics.
Leçons du passé
A Bartrès (490 hab., Hautes-Pyrénées), le maire (DVD), Gérard Clavé, touche du bois : les mesures sont « si bien appliquées qu’aucun des quatre agents ne l’a attrapé ». La région Grand Est (7 500 agents) fait, elle aussi, valoir les grandes précautions prises par les agents, qui gardent en mémoire une première vague douloureuse. « Il y a eu beaucoup de décès, ça a été difficile », se souvient Thibaut Duchêne, conseiller régional délégué (LRCI), chargé du dialogue social et des RH. C’est moins serein à Divonne-les-Bains (10 000 hab., Ain) : « On est mal parti, avec 21 cas positifs sur 200 équivalents - temps plein », commente Pierre Dallery, directeur général des services (DGS).
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Gazette des Communes
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