Ils ordonnancent et veillent au bon déroulement des obsèques, assistent les familles dans le deuil et encadrent l’équipe de pompes funèbres. Mais qu’est-ce qui motive les maîtres de cérémonie ? Michel Ondongo, 40 ans, est d’abord rentré dans la fonction publique en tant que porteur, puis fossoyeur et enfin opérateur de four au crématorium de Limoges (2 700 agents, 131 500 hab.), avant de devenir maître de cérémonie, en 2016. « Quand on accompagne les gens dans les obsèques, on sent la reconnaissance, confie-t-il. C’est humain et c’est ce qui fait que je fais bien mon travail. »
Officiant laïc
En France, environ 500 maîtres de cérémonie travaillent dans des structures publiques ou semi-publiques, qui représentent 10 % du secteur funéraire. Le turn-over serait faible sur ce ...
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Gazette des Communes
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