En décembre, en plein deuxième confinement, la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) dressait ce constat dans son rapport annuel : il y a peu de candidats à la fonction publique. Le nombre de ceux présents aux concours organisés par les centres de gestion a chuté de près de 33 % entre 2014 et 2017. De quoi laisser craindre une plus grande désertion après la crise, durant laquelle les fonctionnaires étaient au front. L’an passé, c’est le report du calendrier des examens pour respecter les mesures sanitaires qui a eu raison de leur présence. L’Institut national des études territoriales (Inet) avait, de son côté, enquêté sur les raisons des absences aux concours d’administrateurs territoriaux. Car 700 étaient admis pour les passer mais seulement 320 se sont présentés, contre 600 admis et 400 présents l’année précédente. Les causes ? sentiment d’impréparation, surcharge de travail liée à l’activité professionnelle, raisons médicales…
L’envie d’un impact direct et local
« La porte d’entrée de la FPT est restée ouverte et beaucoup l’ont franchie. Il n’y a pas eu de rupture ni de ralentissement. Et les jurys n’ont pas été moins exigeants », nous confiait Franck Périnet, directeur de l’Inet, en octobre. L’envie de rejoindre la territoriale n’aurait donc pas été entachée par cette période difficile. Autre signe positif : l’étude menée par la start-up Profil public entre mai et octobre 2020 auprès de 642 étudiants sur les effets de la crise sanitaire est encourageante pour la suite. Elle révèle que 71 % des répondants se ...
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