Deux semaines seulement après l’assassinat du professeur d’histoire Samuel Paty, à Conflans-Saint-Honorine, la France est à nouveau la cible d’un attentat terroriste. Ce jeudi 29 octobre, vers 9 heures, un homme a pénétré dans la basilique Notre-Dame de Nice (Alpes-Maritimes) et attaqué au couteau plusieurs personnes. Trois d’entre elles sont décédées : le sacristain âgé de 55 ans, une femme de 60 ans, venue prier, et une femme de 44 ans, qui a tenté de se réfugier dans un café. Au moins une des victimes a été égorgée. Le parquet antiterroriste a immédiatement été saisi et a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat ».
La « PM », primo-intervenante
Alertée par un habitant via une borne de sécurité d’urgence installée en face de la Basilique, la police municipale est arrivée la première sur les lieux et a réussi à neutraliser rapidement l’agresseur. « Un habitant a activé une des bornes reliée aux caméras de vidéosurveillance, raconte Jean Michel Truglio, délégué syndical Sanca Unsa et ancien directeur de la PM de Nice, aujourd’hui référent sureté événementiel. Le poste de police, situé à une cinquantaine de mètres, a immédiatement dépêché un équipage sur place. Les trois policiers municipaux sont arrivés sur les lieux en trente secondes. Ils ont pénétré à l’intérieur de la Basilique, fait les sommations d’usage mais, comme l’individu continuait d’avancer vers eux, ils l’ont neutralisé en tirant avec leurs pistolets 9 mm sur des ...
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