Malgré des débuts compliqués en raison du flou entourant la mission des policiers municipaux dans la gestion de la crise, il semble que trois semaines après l’entrée en vigueur des mesures de confinement, la situation se soit enfin apaisée.
Réorganisation du travail et des missions, nouvelles consignes sanitaires, après la surprise, les équipes se sont habituées à travailler dans ce contexte particulier.
Nombre d’entre elles officient en mode dégradé avec des horaires adaptés et des missions recentrées. A La Grande-Motte, et comme dans de nombreuses collectivités, 80% de l’activité des policiers municipaux est aujourd’hui liée à la pandémie, et 20% concerne les difficultés intrafamiliales et les tapages.
Les équipes sont divisées en binômes ou trinôme, de sorte que les agents ne se croisent pas. Des procédures de désinfection des véhicules, du lieu et des outils de travail, ont été instaurées à chaque rotation. Des agents ont aussi bénéficié de sensibilisation aux gestes barrières.
Dans certaines communes, comme au Val d’Hazey (Eure), les policiers municipaux assurent aussi le lien entre les habitants et les services de la mairie, souvent fermés.
Dans les zones rurales, la couverture du terrain est réduite, mais la continuité du service est bien effective. « Notre équipe est composée de quatre agents, explique Christian Multari, chef du service de Flayosc (Var) et membre de la commission consultative des polices municipales pour la CFDT. Nous travaillons seul une semaine puis nous partons en confinement pendant 14 jours. Cela nous permet de ne pas nous croiser et de poursuivre l’activité si l’un d’entre nous tombe malade. »
Collaboration avec les forces de l’Etat
Sur le terrain, le contrôle du respect du confinement se traduit surtout par de
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