Durant tout le week-end, pendant que les attaques contre la vidéosurveillance se multipliaient sur les réseaux sociaux et dans les médias, les agents techniques territoriaux de Lyon et de la police judiciaire avaient les yeux rivés sur les images des 535 caméras de la ville. Un travail de fourmi décisif pour les mettre sur la piste de l’auteur présumé de l’explosion qui a blessé treize personnes, vendredi 24 mai 2019, dans le centre de Lyon.
Au-delà de cet évènement, ce qui est réalisé depuis vendredi soir s’inscrit dans le cadre d’une collaboration déjà ancienne, reposant en grande partie sur l’exploitation des données issues de la vidéosurveillance. « Nous travaillons toute l’année avec la police nationale », fait valoir Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la sécurité de la ville de Lyon. « Nous leur signalons des évènements inquiétants repérés grâce aux caméras et eux nous sollicitent aussi souvent pour avancer dans leurs enquêtes. »
Un week-end passé à visionner des images
Peu après l’explosion rue Victor-Hugo, les 27 agents du centre de supervision urbaine de Lyon ont entrepris le visionnage des images du site. « Ils ont très vite repéré l’individu qui a posé le paquet, ils ont pu le suivre sur une partie du chemin qu’il a pris en quittant les lieux de l’explosion, avant de le perdre », explique Jean-Yves Sécheresse. En parallèle, une autre équipe a cherché à reconstituer le trajet ...
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