Créé en mai 2018 à la suite des attentats de Trèbes et du quartier de l’Opéra à Paris, dont les auteurs étaient fichés S, le groupe de travail sénatorial sur l’amélioration de l’efficacité des fiches S a rendu ses conclusions le 19 décembre, une semaine après l’attentat de Strasbourg, également perpétré par un « fiché S ».
Comme après chaque attentat, plusieurs personnalités politiques, dont le président des Républicains Laurent Wauquiez, ont réclamé une incarcération préventive des fichés S. Une réponse inadaptée pour le rapporteur du groupe de travail, François Pillet (LR, Cher).
Il souhaite ainsi « faire œuvre de pédagogie » et « démythifier la fiche S ». Objectif : montrer qu’il s’agit d’un « outil de travail à l’efficacité prouvé qui souffre de nombreuse approximations et confusions ». Le sénateur souligne tout d’abord qu’au 11 décembre 2018, 29 973 personnes faisaient l’objet d’une fiche S au sein du fichier des personnes recherchées (FPR). Il précise qu’il existe « 11 catégories de fiches S, qui ne correspondent pas à des niveaux de dangerosité, mais renvoient à des profils et des conduites à tenir (par exemple, les informations à recueillir ou les actions à entreprendre) ».
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