« On n’a pas de séismes comparables en magnitude à ce qui est connu dans l’Océan Pacifique ou l’Océan Indien » précise Hélène Hébert, expert sur les tsunamis au Commissariat à l’énergie atomique. Pourtant « l’aléa tsunami pour les côtes françaises est assez peu documenté historiquement et géologiquement ». Ce risque longtemps sous-estimé a accru la vulnérabilité des côtes françaises et limité la prise de conscience de la population.
L’outre-mer français, et notamment les Antilles, est bien plus exposé aux risques sismiques que la métropole. « Au cours des trois derniers siècles, une vingtaine de séismes d’intensité 6 à 8 a été répertoriée » a rappelé Roland Courteau, sénateur de l’Aude (Soc).