Alors que la maire de Paris, Anne Hidalgo, attend pour la fin de l’année les résultats d’un audit sur la sécurité des Parisiens et s’interroge sur la création d’une police municipale, les élus du groupe LR et Indépendants au Conseil de Paris ont tranché : une police municipale à Paris est « une nécessité absolue », en raison notamment du développement de « zones de non-droit ».
Serpent de mer de la vie politique parisienne, l’idée remonte aux élections municipales de 1983. Récemment encore, en 2015, au lendemain des attentats qui frappèrent la capitale, la présidente du groupe Les Républicains Nathalie Kosciusko-Morizet, avait présenté un projet similaire. En vain.
Dans un dossier présenté le 13 octobre dernier, les élus de droite remettent le projet sur la table et détaillent l’organisation de cette force. Le groupe, dirigée par la maire LR du Ve arrondissement Florence Berthout, préconise de « transformer les 3200 agents de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) de la mairie en policiers municipaux ».
Convention de coordination avec le préfet de police
Cette police municipale serait placée « sous l’autorité du maire de Paris et dirigée par un commissaire général de la police nationale nommé par le maire de Paris et choisi sur une liste proposée par le ministère de l’Intérieur ». Les missions des agents, déterminées dans le cadre d’une convention de coordination signée avec le préfet de police seraient multiples :
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