L’entrée de Buchères et de Saint-Léger-près-Troyes n’est pas sans conséquences sur le budget primitif et les budgets annexes adoptés le 27 janvier par le Grand Troyes. Ceux-ci s’élèvent au global à 108,81 millions d’euros, soit une hausse de 7 % par rapport au BP 2010, une hausse ramenée à 3,8 % si l’on s’en tient au budget principal (80,66 millions d’euros). Les effets se font notamment sentir sur le budget transports, où la subvention d’équilibre atteint le même niveau que le versement transport, les frais d’extension de lignes de bus n’étant pas forcément compensés par des ressources équivalentes. L’agglomération semble être à cet égard arrivée au bout d’une certaine logique et réfléchit à une optimisation, voire à une nouvelle organisation de son réseau de transports en commun.
Cure d’amaigrissement pour l’emprunt
Le Grand Troyes s’attache plus largement à maîtriser ses dépenses de fonctionnement et à respecter l’équilibre des trois tiers pour financer ses dépenses d’équipement :
- un tiers d’autofinancement,
- un tiers d’impôts
- et un tiers de subventions.
Le recours à l’emprunt subit une cure d’amaigrissement cette année : 14 millions d’euros contre 26 millions d’euros l’an passé. Une diminution spectaculaire que l’intercommunalité explique par des décalages de paiement et non par un ajournement de certaines opérations.
En 2011, les principaux investissements porteront sur :
- la rénovation urbaine,
- l’enseignement supérieur (extension de l’Ecole supérieure de commerce)
- et l’économie (aménagement du Parc du Grand Troyes, desserte de la zone industrielle de La Chapelle-Saint-Luc et aménagement du site des magasins d’usine de Saint-Julien-les-Villas).
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