Selon l’étude Trajectoire et Origine réalisée par l’INED en 2008, 4% des femmes immigrées vivant en France et 2% des filles d’immigré-e-s nées en France ont subi un mariage non consenti. Autant de cas auxquels peuvent être confrontés des agents des collectivités ou de l’État comme les maires, les adjoints, les officiers de l’état civil ou même des professeurs et des responsables associatifs. Formés, ils peuvent détecter des signaux d’alerte et réfléchir aux modalités d’action les plus pertinentes en fonction des situations, de l’âge de la personne concernée, de l’origine et du passé de l’entourage.
Un problème culturel et politique
Mais le phénomène est complexe, en ce qu’il “n’est pas uniquement un sujet culturel mais aussi politique”, rappelle Chahla Beski, sociologue et fondatrice de ...
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J’en profiteRéférences
- Guide de l’ADRIC - Lutter contre le mariage forcé : Soutenir le libre-choix amoureux et l’autonomie des jeunes
- Kit d’auto-formation de la MIPROF (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains)
- Guide de la mairie de Paris à destination des élus pour la prévention des mariages forcés
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