Il souffle un vent d’incompréhension parmi les acteurs de la protection de l’enfance. Les coupes budgétaires imposées par l’Etat au Groupement d’intérêt public enfance en danger (GIPED), qui regroupe l’Observatoire nationale de la protection de l’enfance, et le numéro d’urgence « 119-Allô enfance en danger » pourraient aboutir à la fermeture partielle de son service, accessible 24h/24 et 7j/7.
Pourtant, le 29 juin 2018, aux assises nationales de la protection de l’enfance, Agnès Buzyn réaffirmait la priorité donnée à « la lutte contre toutes les violences faites aux enfants et un meilleur repérage de ces violences » et annonçait une campagne nationale d’information sur les violences pour cet automne.
Coupe de 7%
Deux mois plus tard, on demandait à la direction générale du GIPED de réorganiser ses services de façon à tenir avec un budget identique à 2018 (4,2 millions d’euros). Or ce dernier, amputé de 7%, ne suffisait déjà pas à financer l’activité du GIPED l’an dernier. « La baisse de budget en 2018 était justifiée par un important fonds de roulement. Grâce à notre trésorerie, nous avons pu l’absorber sans impact sur l’activité. Cette année, si le budget est maintenu en l’état ...
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