[Clamart (Hauts-de-Seine) 900 agents • 52 600 hab.]
Ne pas prêter le flanc à la critique lors d’un prochain contrôle de la chambre régionale des comptes… c’est ce qui a incité la commune de Clamart, entre autres, à s’aligner sur les 1 607 heures annuelles de travail. A l’arrivée de la nouvelle équipe municipale en 2014, les agents émargeaient à 1 557 heures et se voyaient octroyer, lors des départs en retraite, des avantages sous la forme de réduction de temps de travail pouvant aller jusqu’à trois mois selon l’ancienneté. « Or nous n’avons pas retrouvé toutes les délibérations correspondant à l’adoption de ces mesures », explique Isabelle Ronan, directrice générale adjointe (DGA) « ressources et organisations ».
Parallèlement, un diagnostic mené en 2016 fait apparaître un absentéisme moyen équivalent à la moyenne nationale, mais supérieur dans les secteurs de l’éducation et de la petite enfance, ainsi qu’un régime indemnitaire peu attractif. Des sujets que la municipalité décide de traiter concomitamment, en soumettant aux organisations sociales un protocole d’accord.
Après six séances de travail, une synthèse est présentée le 28 juin 2017 lors d’une convention du personnel et, deux jours plus tard, les agents sont invités à se prononcer par référendum sur son contenu. « Avec 74 % de participants, la consultation enregistre également 74 % de oui pour l’application de cette nouvelle mesure », se félicite la DGA. Au vu de ces résultats, deux des syndicats locaux (l’Unsa et la CGT) signent, début juillet 2017, le protocole d’accord, au contraire du troisième, la CFDT, qui s’oppose à toute remise en cause des 35 heures.
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Gazette des Communes
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