« On court un risque majeur qui est celui de voir sortir de prison à l’issue de leur peine des gens qui ne seront pas du tout repentis, qui risquent même d’être encore plus endurcis compte tenu de leur séjour en prison » déclarait, il y a une quinzaine de jours le procureur de la République de Paris, François Molins, sur la chaîne BFM TV. Des propos qui ont fait naître une certaine inquiétude chez les élus locaux, notamment les maires, appelés à accueillir sur leurs territoires ceux que l’on appelle désormais « les sortants ».
Selon les informations données par le ministère de la Justice, environ 450 détenus « radicalisés » devraient en effet recouvrer la liberté d’ici 2019 étant arrivés à la fin de leurs peines de prison. Parmi ceux-ci , 40 environ ont été condamnés pour des faits en lien avec le terrorisme, les autres étant des détenus de droit commun présentant des signes de radicalisation.
Si les « sortants » étrangers seront expulsés, la grande majorité des « sortants » est appelée à rester sur le territoire national.
Le suivi « pas à pas »
Pour faire face, la Garde des Sceaux a donc annoncé la création d’une « cellule spécialisée de coordination » qui sera intégrée à l’Unité de ...
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