C’est l’une des priorités issues du nouveau plan national de prévention de la radicalisation présenté en février dernier : répondre à la demande de formation des élus locaux et des agents territoriaux, qui chaque jour sont en contact avec la population.
Parmi les organismes agréés qui prolifèrent sur le marché de la formation, l’un d’eux affiche une ambition particulière. Son nom : Action Résilience. Créé en 2017 par Nicolas Hénin, ancien reporter de guerre et ancien otage de l’État islamique en Syrie, et Mourad Benchellali, travailleur social et ancien détenu de Guantanamo, ce think tank, déjà très présent sur les réseaux sociaux pour sa veille documentaire sur le terrorisme et la radicalisation, se présente comme une structure de recherche, de conseils et offre un catalogue de formations nourries du terrain et de l’expérience de ses membres.
Sensibilisation à la radicalisation
Les formations se veulent « courtes et pratiques » et destinées aux salariés des entreprises, agents des collectivités et services publics. « Nos modules s’adressent à l’ensemble des professionnels du secteur public, qu’il s’agisse des agents municipaux, des travailleurs sociaux ou des sapeurs-pompiers », précise Nicolas Hénin, qui évoque notamment la capacité de détecter et de réagir face à un individu suspecté de radicalisation. « La difficulté est de savoir distinguer les comportements de ...
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Prévention-Sécurité
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Prévention-Sécurité pendant 15 jours
J’en profiteCet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés