Au pas de charge. Dès sa prise de fonction en mai dernier, Marlène Schiappa avait fait de la question du harcèlement de rue l’une des priorités de son ministère. Quatre mois plus tard, la secrétaire d’Etat tient ses promesses, et annonce la constitution d’un groupe de travail parlementaire, en charge de caractériser le harcèlement de rue – qu’elle qualifie elle-même de « zone grise, comprise entre la séduction consentie et l’agression sexuelle, délit pour lequel les femmes peuvent porter plainte » – mais aussi d’envisager les modalités de sa contraventionnalisation.
Des parlementaires issus de plusieurs partis
Selon le communiqué livré par le secrétariat d’Etat, participeront à ces travaux :
- Laetitia Avia, députée de Paris (LaREM). Avocate spécialisée dans les litiges commerciaux, Laetitia Avia est une « marcheuse de la première heure » selon l’Obs. Cette militante de l’égalité des chances et de la diversité a présenté Marlène Schiappa comme « sa marraine » au cours de la campagne législative. Elle a également fait les gros titres des journaux il y a quelques semaines pour avoir mordu un chauffeur de taxi ;
- Elise Fajgeles, députée de Paris (LaREM). Egalement avocate de profession, spécialisée dans les questions d’urbanisme, c’est en tant que suppléante de Benjamin Griveaux, nommé au gouvernement, qu’elle accède au Palais Bourbon. Elle est également adjointe au maire du 10ème arrondissement de Paris en charge de des transports, de l’espace public et de la propreté ;
- Marietta Karamanli, députée de la Sarthe (Nouvelle Gauche). Professeure de Sciences-Politiques à l’université du Maine, Marietta Karamanli est aussi une élue locale depuis de nombreuses années. Elle est intervenue dans un colloque lié à la question du droit des femmes en Europe ;
- Erwan ...
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