« Ce n’est pas un budget de rigueur mais un budget responsable qui contient les dépenses sans rogner sur les investissements » : Jean François Mayet, maire UMP de Châteauroux (Indre) vient de faire adopter un BP dont le mot d’ordre était « serrer les boulons ».
Le budget global progresse ainsi légèrement (86,4 millions contre 83,1 millions d’euros en 2010). La recherche d’économies a d’abord porté sur les dépenses de fonctionnement qui baissent de 1,46% avec des gains sur tous les postes, notamment les subventions. Les dépenses de personnel sont quant à elles quasiment stabilisées (+0,34%) ce qui sera rendu possible par la suppression de quelques postes dans l’effectif municipal avec l’objectif de passer de 1.015 équivalents temps pleins à 1.000.
Les recettes de fonctionnement enregistrent une hausse de 1,25% avec une augmentation, comme ces deux dernières années, des taux de fiscalité de 2%, ce qui permettra de compenser la légère baisse des dotations de l’Etat.
Ce bonus de fiscalité va aussi améliorer les ratios financiers avec une progression de l’épargne de gestion et de l’épargne brute qui progresse de 1,7 million. Ce résultat est mis à profit pour réduire l’endettement et le volume d’emprunt qui régresse de 10,6 à 9,1 millions. Ces recettes accrues permettront surtout de sauvegarder l’investissement et en particulier les dépenses d’équipement stabilisées à 12,7 millions, certes en retrait sur 2010 mais dont l’activité avait été « gonflée » par le plan de relance.
Cette enveloppe sera d’abord destinée aux travaux routiers (3,3 millions d’euros), aux travaux dans les bâtiments et écoles (3,8 millions d’euros), à l’aménagement d’un éco-quartier et d’une école d’ingénieurs, au développement de la vidéosurveillance.
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