La ville de Montpellier s’attache à contrôler l’évolution de ses charges de fonctionnement.
Les charges à caractère général (72,2 millions d’euros) sont prévue « avec une évolution de -5 % des charges compressibles ».
Les charges de personnel, qui avaient augmenté de 4 % en 2010 du fait de la titularisation d’un certain nombre d’agents contractuels, ne progressent que de 1,7 % en 2011, l’effectif municipal étant maintenu à un niveau constant.
Les recettes de fonctionnement progressent de 2,2 % (291,5 millions d’euros). Cette hausse est due à l’évolution du produit fiscal qui augmente de 3,6 % (164,8 millions) et représente désormais 56,5 % des recettes. Les taux des trois taxes locales resteront inchangés. Les dotations de l’Etat, quasi stables (+ 0,4 %) s’élèvent à 65,6 millions d’euros, dont 51,2 millions pour la DGF et 9,2 millions pour la DSU, toutes deux constantes. La ville estime à 6,3 millions d’euros le manque à gagner liée à la non prise en compte de l’évolution de la population et de l’érosion monétaire.
L’épargne brute progresse de 4 % pour s’établir à 34,4 millions d’euros
Le montant des dépenses et subventions d’équipement passe de 128 à 120 millions d’euros (- 6 %). La ville, qui réaffirme la priorité donnée au logement, consacrera 20 millions d’euros au développement des nouveaux quartiers et 6,8 millions à la requalification urbaine. L’achèvement de la nouvelle mairie mobilisera 24,5 millions d’euros. Le budget alloué aux constructions scolaires passe de 4,7 à 14,2 millions, avec la poursuite de la construction d’un nouveau groupe scolaire et quatre mises en chantier.
L’emprunt, plafonné à 60 % des dépenses d’équipement, s’élève à 64,2 millions d’euros (contre 73,7 millions en 2010).
L’encours de la dette, constitué à 59 % d’emprunts à taux fixes et qui ne comprend « aucun produit structuré », atteindra 155 millions d’euros au 1er janvier 2011. La capacité de désendettement de la commune, si l’on rapporte la dette au montant de l’épargne de gestion, est de 3,6 ans.
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