Un « budget robuste et volontaire tourné vers le soutien à l’activité » : c’est ainsi que Jean Germain maire (PS) de Tours a présenté ce budget primitif de 300,9 millions d’euros en légère hausse (+4 millions d’euros) sur 2010.
Ce budget est d’abord marqué par la poursuite de la hausse des dépenses de fonctionnement (193,75 millions d’euros) alors que les dépenses d’investissement reculent à 74,50 millions d’euros.
Le fonctionnement affiche une légère baisse de la masse salariale consécutive à un transfert de personnels vers l’EPCC « Beaux Arts ».
Maintien des taux de fiscalité
Sans ce transfert, la masse salariale progresse de 1%. Les dotations de l’Etat (-2,78 % pour la DGF) sont orientées à la baisse, mais pour autant la ville a fait le choix du maintien des taux de fiscalité (qui avaient été augmentés l’an passé).
Il est vrai que les recettes de fiscalité son encore bien orientées (+3 millions d’euros) avec une croissance des recettes courantes de près de 1,30% permettant de maintenir le niveau des subventions aux associations (21,40 millions d’euros) ou au logement.
Globalement, la ville réussit à maintenir sa capacité courante de financement autour de 30 millions, à stabiliser son épargne brute alors que l’épargne nette régresse de 12%. Les dépenses d’investissement régressent avec un plan d’équipement proche de 29 millions d’euros dont 14 affectés aux aménagements urbains et 6,4 millions d’euros pour la voirie impactée par l’arrivée du tram. Pour réaliser ces équipements Tours empruntera légèrement moins (8,5 millions d’euros au lieu de 8,8) permettant de réduire de 2,4 millions d’euros l’encours de la dette qui reste très importante avec près de 240 millions d’euros.
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