Le département du Gard, qui avait dû tailler dans ses dépenses de fonctionnement en 2010, retrouve un peu d’oxygène en 2011, notamment grâce au redressement des droits de mutation, dont le montant attendu augmente de 29 %.
Les charges générales et les subventions sont maintenues à niveau.
Les dépenses de personnel progressent quant à elles de plus de 9 % (717 millions d’euros).
Cette hausse est due notamment à l’intégration du parc de l’équipement dans l’administration départementale.
Elle s’explique aussi par les créations de postes consenties en 2010 dans le secteur social pour faire face aux besoins générés par la crise.
+ 7% pour le budget RSA
Les dépenses sociales augmentent de 3 %, une hausse essentiellement imputable au RSA dont le budget progresse de 7 % (130 millions d’euros).
Côté recettes, la collectivité table sur une hausse de 5,1 % du produit fiscal.
La progression du taux de la taxe foncière devrait se situer « entre 0 et 1,5 % ».
La progression des recettes (4,4 %), supérieure à celle des dépenses (4,0 %), permet de dégager une épargne brute de 35,6 millions d’euros, en hausse de 14 %.
Le département maintient son effort d’investissement, avec un volume de dépenses de 147 millions d’euros (- 3,9 %).
La priorité est donnée :
- aux routes et réseaux (63 millions d’euros)
- et aux collèges (36 millions).
L’emprunt d’équilibre est fixé 109 millions d’euros (120 millions en 2010).
L’encours de la dette, reparti à la hausse depuis 2009, atteint 247 millions d’euros au 1er janvier 2011, et devrait progresser d’environ 30 millions au cours de l’année.
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