Sandra Bertin n’avait « pas d’intention maligne » en affirmant avoir reçu des pressions de la part du cabinet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, suite à l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016. Selon le parquet, le tribunal correctionnel de Paris devrait donc retenir la « bonne foi » et relaxer la responsable du centre opérationnel de commandement de la police municipale niçoise.
La procureure de la République a cependant demandé au tribunal correctionnel de « rétablir la vérité » et de souligner que la place Beauvau n’avait « jamais demandé à Sandra Bertin de produire un faux ». Elle a estimé dans son réquisitoire, vendredi 7 juillet, qu’en raison « des circonstances, de son état d’extrême fatigue et de sa sensibilité, Sandra Bertin a fantasmé les pressions des policiers et a eu l’impression qu’on lui avait ordonné de faire un faux ».
Un dispositif de sécurité « normalement dimensionné »
Au lendemain de l’attentat qui a fait 86 morts et 450 blessés sur la Promenade des Anglais, la ...
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