Si la ville de Paris s’est dotée d’un coach interne dès 2005, ce n’est qu’au détour des années 2010 que d’autres collectivités lui ont – timidement – emboîté le pas. Quelques années après, le coaching professionnel reste l’apanage des grosses structures, perçu comme une pratique aux contours encore flous.
« Les outils et approches mobilisés sont mal connus. On me confond souvent avec la psychologue du travail », rapporte Elisabeth Dendievel, coach interne de la ville de Tourcoing (1 800 agents, 94 000 hab., Nord). « Il peut encore y avoir une méprise sur le contenu de ma prestation. Je n’apporte pas de solutions toutes faites. Les agents doivent venir vers moi pour les trouver », indique de son côté Isabelle Gaillard, coach interne, chargée de mission « développement de la qualité managériale » au conseil départemental (CD) de Gironde.
Le regard évolue sur la pratique
Malgré tout, la pratique progresse. Le CD de Gironde (6 400 agents, 1,5 million d’hab.) est, par exemple, passé de 15 agents accompagnés en 2010 à 77 en 2016. « Le regard sur le coach évolue petit à petit mais la vision qui y est associée reste encore négative. Les cadres sont plus enclins à y venir, et encore ...
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