Nîmes métropole
Grâce aux nouvelles applis, les administrés qui font remonter des problèmes ont des échanges directs avec les services et les élus, rétablissant un lien parfois érodé. Première étape et phase d’apprentissage avant d’élargir la cible par la suite, les outils actuels visent les communes de plus de 20000 habitants. Les applications nécessitent un smartphone car elles sont connectées à internet. Certaines permettent aussi aux citoyens de se manifester sur un site web.
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Comment les outils numériques renouvellent la démocratie locale
Le constat, l’ensemble des maires l’ont fait : les administrés sont de moins en moins impliqués dans la vie de leur commune. Surtout lorsqu’ils sont jeunes. Lors du premier tour des dernières élections municipales, le 23 mars 2014, 59 % des 18-24 ans et 51 % des 25-34 ans se sont abstenus, selon Ipsos.
Les applications de remontée citoyenne sont nées en grande partie de ce désintérêt envers la politique et la chose publique. Qu’elles s’appellent FixMaVille, Fluicity, Jaidemaville (présente à Bordeaux,Talence, Lille…) ou TellMyCity, leur objectif premier est clair, donner l’envie aux citoyens de renouer le dialogue avec leurs élus et les services. A cette fin, elles leur proposent, via leur smartphone, de signaler un problème (défaut de signalisation, présence de déchets, zone mal éclairée, bâtiment endommagé, etc.), mais aussi de féliciter la ville pour une initiative ou formuler une idée.
Comme un réseau social
Certaines applications vont plus loin que cette fonction de signalement ...