Les maires ont désormais la possibilité d’inscrire la radicalisation au menu de la concertation locale. C’est ce qui ressort du décret du 6 mai 2016 portant modifications de dispositions relatives à la prévention de la délinquance, passé quasi-inaperçu pendant le pont de l’Ascension.
Un texte paru deux jours avant la tenue d’un Comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD), au cours duquel le Premier ministre, Manuel Valls, a levé le voile sur 80 mesures destinées à lutter contre la radicalisation et le terrorisme.
Cible de ce décret : les actuels conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Désormais, selon le code de la sécurité intérieure, « en fonction de la situation locale », en d’autres termes si la situation l’exige et si la commune est particulièrement concernée par des phénomènes de radicalisation et de départ dans les filières terroristes, les compétences des CLSPD « peuvent s’étendre aux actions de prévention de la radicalisation ...
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