Quels impacts ont eu les attentats sur votre manière de concevoir les politiques locales de prévention de la délinquance et de sécurité ?
Les odieux attentats de 2015 ont conforté l’équipe municipale – notamment les élus en charge de la sécurité, de la jeunesse, de la culture et des sports – dans son analyse que les questions de tranquillité publique étaient intimement liées aux questions de citoyenneté.
En tant que responsables politiques locaux, il nous paraît évident qu’améliorer le lien social participe au renforcement de la sécurité. Elus comme agents doivent néanmoins veiller à garder la bonne distance – ni angélisme ni psychose – et garder la tête froide malgré l’émotion suscitée par ces lâches assassinats.
La nécessité de « prévenir la radicalisation » a-t-elle changé l’organisation du travail municipal à Bagneux ?
Le début de notre réflexion sur la violence extrême date d’une dizaine d’années, c’est-à-dire bien avant les derniers évènements tragiques qu’a vécus la France, précisément lorsque le jeune Ilan Halimi a été torturé dans une cave de Bagneux au motif qu’il était de confession juive, donc supposé riche par ses tortionnaires.
Cette sordide affaire nous avait alors poussés à nous demander « comment une partie de notre jeunesse pouvait basculer dans un tel niveau ...
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